Réduire l’impact écologique du numérique

On prend conscience petit à petit que le numérique pollue. Pollution lors de la fabrication du matériel. Pollution lors de son utilisation, principalement l’électricité. Pollution liée à l’utilisation de la communication à distance : web, mails, SMS.
Les chiffres qui donnent une bonne idée du phénomène
Avant même qu’on les utilise, les appareils polluent. La production d’un téléviseur exige d’extraire 2,5 tonnes de matières premières, et génère 350 kg de CO₂. Autrement dit, juste pour être fabriqué, un téléviseur émet autant de CO₂ qu’un aller-retour Paris-Nice en avion.

Un film comme Pulp Fiction, proposé par Netflix en très haute définition (4K), pèse autour de 10 giga-octets, soit 300 000 fois plus qu’un email sans pièce-jointe (30 ko).
Selon une étude du Haut Conseil pour le climat (HCC), le déploiement de la 5G entraînera une augmentation de 18 à 45% de l’empreinte carbone du secteur numérique en France d’ici à 2030. Le principal risque : une explosion des nouveaux terminaux numériques (smartphone, casque de réalité virtuelle, objets connectés) afin d’utiliser pleinement la 5G.
A l’est de la République Démocratique du Congo, on parle des "minerais du sang" (tungstène, étain, tantale, or) car leur commerce illégal finance la guerre civile. En Amazonie brésilienne, les rivières des Waimiri-Atroari sont durablement polluées par l’industrie minière de l’étain et du tantale. Dans la région de Baotou, en Chine, l’extraction des terres rares entraîne d’importants rejets toxiques dans l’air, l’eau et les sols.
Quant à la fin de vie de ces équipements, ce n’est pas plus reluisant. Un rapport de l’ONU (2013) évaluait que 75 % des déchets électroniques échappent aux filières légales de recyclage. Ils sont exportés illégalement en Chine, en Inde ou en Afrique, et terminent leur vie dans des immenses décharges à ciel ouvert, comme celle d’Agbogbloshie, au Ghana. Et pour les déchets qui parviennent jusqu’aux filières de recyclage, leur design empêche de récupérer les matières premières. De nombreux métaux des technologies numériques (gallium, germanium, indium, tantale, terres rares) ne sont presque pas recyclés !
https://www.halteobsolescence.org/
Internet dans le monde, c’est
67 millions de serveurs
1,1 milliard d’équipement réseau (routeurs, box ADSL, ...)
19 milliards d’objets connectés en 2019, 48 milliards en 2025
En 1 heure, 8 à 10 milliards de mails échangés (hors SPAM), 180 millions de recherche Google
Le secteur du numérique est responsable aujourd’hui de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et la forte augmentation des usages laisse présager un doublement de cette empreinte carbone d’ici 2025. la consommation de streaming vidéo (VoD, pornographie, Youtube, réseaux sociaux, etc.) émettrait près de 1% des émissions mondiales de CO₂. C’est très préoccupant en raison de la croissance galopante du trafic vidéo. L’empreinte carbone du streaming vidéo est gonflée par l’utilisation importante d’énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données.

En moyenne, il faut mobiliser de 50 à 350 fois leur poids en matières pour produire des appareils électriques à forte composante électronique, soit par exemple 600 kg pour un ordinateur portable et 500 kg pour une box Internet.
Pas moins de 70 matériaux différents, dont 50 métaux (notamment des métaux rares) sont nécessaires pour fabriquer un smartphone. Une tendance qui s’est accrue. Nos téléphones portables ne contenaient qu’une vingtaine de métaux il y a dix ans...
La phase de fabrication s’avère aussi plus énergivore que la phase d’utilisation du produit par les consommateurs. Plus émettrice en CO2 aussi, puisque la plupart des composants sont fabriqués en Chine ou en Corée, dont l’électricité provient du charbon et pèse donc lourdement dans le changement climatique. Leur transport (en avion le plus souvent) vient encore alourdir le bilan.
http://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-poids-carbone/
Le secteur des nouvelles technologies représente à lui seul entre 6 et 10 % de la consommation mondiale d’électricité selon les estimations – soit près de 4 % de nos émissions de gaz à effet de serre. Et la tendance est franchement à la hausse.
Cette consommation électrique est imputable pour environ 30 % aux équipements terminaux – ordinateurs, téléphones, objets connectés –, pour 30 % aux data centers qui hébergent nos données et, plus surprenant, pour 40 % aux réseaux, les fameuses « autoroutes de l‘information ».
Les appareils informatiques et de télécommunication doivent être rapportés dans les magasins (qui ont l’obligation de les reprendre même si le produit n’a pas été acheté chez eux) ou en déchèterie.
La plupart des matériaux que contiennent ces équipements sont recyclables et réutilisables, voire précieux (or, platine...) ou très rares (tantale, lanthane, néodyme, yttrium...). À titre d’exemple, on compte 50 à 100 fois plus d’or dans une tonne de cartes électroniques que dans 1 tonne de minerai.
D’autres sont dangereux pour l’environnement et la santé (plomb, brome, arsenic, chlore, mercure, cadmium...) et doivent être traités en conséquence.
https://www.qqf.fr/infographie/69/pollution-numerique-du-clic-au-declic
La mode inutile des objets connectés
On peut refuser les objets connectés. A-t-on vraiment besoin d’un assistant virtuel pour nous aider à éteindre la lumière ou allumer la radio ? D’un réfrigérateur connecté qui envoie un email lorsque vous n’avez plus de beurre ? Ces objets, eux-aussi, ont un coût écologique élevé. Ils font aussi peser des risques importants sur notre vie privée.
Moins polluer avec les usages collectifs (entreprises et associations)
En entreprise, la mise en place d’une messagerie interne, ou d’un réseau social d’entreprise est une bonne alternative lorsqu’il s’agit de communiquer en équipe : supprimer régulièrement les conversations anciennes, et ne poster qu’une seule fois à la visibilité de tous car multiplier les destinataires, c’est multiplier l’impact.
Reconsidérer le matériel utilisé dans l’entreprise : si les ordinateurs sont devenus indispensables dans la majorité des entreprises, petites ou grandes, rien n’oblige à travailler sur des ordinateurs fixes, très gourmands en énergie. Il est conseillé de privilégier des ordinateurs portables, voire des tablettes lorsque le poste de travail le permet.
Téléphones portables d’entreprise, ordinateurs, portables ou fixes, tablettes, autant de matériels qui sont aujourd’hui proposés en reconditionnement.
Compressez la taille des pièces jointes ou envoyez vos fichiers via des sites de dépôt temporaire ;
Ciblez les destinataires : multiplier par 10 le nombre de destinataires d’un mail, c’est multiplier par 4 son impact environnemental ;
Créez une signature sans image ni logo pour les échanges internes et les contacts bien établis ;
Utilisez la messagerie instantanée de l’entreprise si elle est disponible pour échanger avec un collègue plutôt que de lui envoyer un mail.
Préférez les réunions en audio plutôt qu’en visio : le flux de données est moindre et consomme moins de bande passante !
Si besoin, déposez vos documents à télécharger pour la réunion sur un serveur local ou une boîte de partage.
Privilégiez la wifi quand vous utilisez votre smartphone plutôt que la 4G et branchez votre ordinateur en filaire à votre box.
Modérez votre recours au streaming, qu’il s’agisse de vidéos ou même de musique. Les radios, la musique téléchargée : d’autres solutions s’offrent à vous.
Désactivez les transferts automatiques vers les clouds ainsi que les téléchargements et les mises à jour automatiques des applications mobiles. Désactivez aussi Autoplay ou ne l’autorisez que lorsque le smartphone est branché au Wifi.
Pour les entreprises :
https://greenmetrics.io/ : Greenmetrics est un logiciel dédié à la pollution numérique des entreprises. Il identifie les usages et outils les plus polluants pour vous aider à réduire votre bilan carbone.
https://www.chatons.org/node/1 : CHATONS
Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Ce collectif vise à rassembler des structures proposant des services en ligne libres, éthiques et décentralisés afin de permettre aux utilisateur⋅ices de trouver rapidement des alternatives respectueuses de leurs données et de leur vie privée aux services proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).
Télétravail
Entre mars et mai 2020, 41,6 % des actifs français y ont eu recours. Avec pour résultat de réduire de 30 % les impacts environnementaux associés aux trajets domicile-travail et de 58 % les particules en suspension dans l’air. Le télétravail pourrait aussi permettre aux entreprises
de réduire leurs besoins immobiliers et donc les locaux à construire, chauffer et entretenir.
Cependant, la surconsommation énergétique, notamment liée au chauffage et à la préparation des repas (individualisés en télétravail alors qu’ils sont mutualisés en entreprise), et à la multiplication de micro-déplacements en voiture (shopping, transport des enfants à l’école...) pourraient amoindrir les bénéfices environnementaux.
Mieux utiliser les moteurs de recherche
La plus grande utilisation d’internet à ce jour consiste à chercher un renseignement. Plus méconnus mais efficaces, de nombreux moteurs de recherche éthiques ont vu le jour. Il faut savoir que l’impact d’une requête web sera décuplé en fonction du nombre de pages consultées. Il est alors utile de se créer des favoris pour consulter les pages les plus utilisées au quotidien, de fermer les pages non consultées, et d’optimiser les mots clés, ce qui évitera de se perdre dans un sillon d’informations.

https://www.ecosia.org/ : Ecosia collecte de l’argent via les clics des internautes sur les publicités que propose son moteur, puis en reverse une partie à des programmes de plantation dans une dizaine de pays.
https://www.lilo.org/ : Entreprise à mission (Lilo veut dire « généreux » en hawaïen), elle reverse tous les mois 50 % de ses revenus à une centaine de projets solidaires sélectionnés pour leur impact social et environnemental fort.
https://ecogine.org/ : En moyenne, chaque recherche représente un don de 0,0021 centime d’euro pour les projets soutenus par Ecogine, choisis via un vote proposé aux internautes une à deux fois par an.
Rechercher une vidéo, utiliser un réseau social, stocker une image, télécharger un document ou écouter de la musique mettent en route de nombreux équipements physiques, et représentent un impact carbone réel.
La consommation électrique des appareils à la maison
Ne laissez pas les appareils ou les veilles allumés en permanence. Éteignez-les et débranchez-les ! Pour une absence moins longue, mettez-les en veille.
Ne laissez pas votre chargeur branché « à vide » et lorsque votre téléphone est arrivé à charge maximale.
Fermez le plus souvent possible l’interrupteur d’alimentation de votre box et du récepteur TV (la nuit et pendant la journée si vous n’utilisez ni votre box ni la TV). Le redémarrage prendra quelques minutes. 43 % des personnes n’éteignent jamais leur box et 41 % l’éteignent uniquement en cas d’absence prolongée. Leur consommation annuelle se situe entre 150 et 300 kWh, soit autant qu’un grand réfrigérateur !
Limitez le nombre de programmes ou d’onglets ouverts et inutilisés.
Désactivez les fonctions localisation, Wifi, Bluetooth sur votre téléphone ou votre tablette quand vous ne vous en servez pas, ou mettez-vous en mode « avion ».
Réglez votre ordinateur, et quand c’est possible votre smartphone en mode « économies d’énergie » : diminution de la luminosité de l’écran, mise en veille automatique après 10 minutes d’inactivité,
écran de veille noir... Les tablettes sont configurées pour passer en veille très rapidement pour une plus grande autonomie.
Branchez vos équipements (ordinateur, imprimante, box...) sur une multiprise à interrupteur et éteignez-la. Sinon, même éteints, vos équipements continuent à consommer.
Matériel, logiciel, mail, navigation web : comment réduire notre empreinte ?
Mails

-Ciblez les destinataires, nettoyez vos listes de diffusion et supprimez les pièces jointes d’un message auquel vous répondez.
Optimisez la taille des fichiers que vous transmettez : fichiers compressés, images et PDF basse définition... Si vous voulez placer un logo dans la signature, transformez le texte et le logo en une seule image basse définition.
Pensez à utiliser des sites de dépôt temporaire plutôt que l’envoi en pièce jointe, surtout lorsqu’il y a plusieurs destinataires : les données sont « nettoyées » au bout de quelques jours. De plus, le téléchargement ne se fait que par le destinataire et s’il le souhaite. Pour les fichiers les plus lourds, l’idéal reste la clé USB !
Nettoyez régulièrement votre boîte mail et désinscrivez-vous des listes de diffusion qui ne vous intéressent plus. Des applications comme Cleanfox (https://www.cleanfox.io/fr/) permettent de supprimer les mails superflus et de se désabonner des newsletters que l’on n’ouvre plus.
Enregistrer (sur disque, sur clef, ...) les données utiles (pièces jointes, doc et infos diverses).
Vider la corbeille.
Web
Tapez directement l’adresse d’un site, utilisez l’historique de vos consultations, créez des favoris dans votre navigateur pour toutes les adresses Internet que vous consultez régulièrement.
Le fait de taper directement l’adresse du site par exemple permet de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre.
Utilisez des mots-clés précis et ciblez votre demande pour limiter la sollicitation des serveurs du moteur de recherche. Vous pouvez affiner la recherche en excluant certains mots, en en couplant d’autres, en demandant une formulation exacte, en utilisant la fonction « recherche avancée »...
Évitez de vider trop souvent le « cache » de votre navigateur, cette action ayant un impact sur la consommation de la bande passante.
Supprimez fréquemment vos cookies et votre historique de navigation.
Vidéos
Les vidéos en très haute définition aggravent la pollution numérique à deux niveaux : elles incitent à faire l’acquisition d’écrans plus grands et plus complexes (donc plus polluants) et demandent plus d’énergie pour être lues (car plus lourdes).
Pour polluer moins, évitons les téléviseurs 4K et 8K. Si votre écran actuel n’est vraiment plus fonctionnel, ou adapté à vos besoins, pourquoi ne pas opter pour un téléviseur standard en reconditionné ? En plus ce sera moins cher.
Adaptez la résolution à votre écran. Si vous regardez un clip sur votre téléphone portable, une résolution de 240p sera sans doute suffisante. Si vous regardez une série sur votre ordinateur portable, 720p devraient faire l’affaire. Il est parfois possible de changer les paramètres par défaut (ex : sur Netflix) pour ne pas avoir à y penser à chaque fois
Utilisez le wifi ou le filaire lorsque vous êtes à la maison. Cela consomme en effet 23 fois moins d’énergie que la 4G, et cela ne changera pas votre expérience. Préférez également le téléchargement au streaming vidéo lorsque c’est possible.
Bloquez la lecture automatique sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, comme sur Youtube, il est possible de désactiver la lecture automatique des vidéos. Ces réseaux cherchent à vous faire regarder le plus de vidéos possible, sans votre consentement explicite. Vous pouvez reprendre le pouvoir.
Cloud
Le « Cloud » (« nuage ») permet le stockage de données (hébergement de photos, de vidéos, de musique, sauvegarde en ligne de fichiers divers) et l’usage d’applications, de services, de logiciels (streaming vidéo, suites bureautiques connectées). Le Cloud permet ainsi d’utiliser des ressources sans les posséder.
Ne conservez que ce qui vous est utile, que ce soit en ligne ou sur vos équipements.
Stockez et utilisez le maximum de données localement. À chaque stockage et consultation de données sur le Cloud, on impose des allers-retours entre utilisateurs et serveurs.
Stockez uniquement le nécessaire sur le Cloud : vous vous protégez contre des utilisations indésirables en plus d’alléger les data centers. Sachez que pour garantir leur accessibilité en
permanence, vos données sont stockées simultanément sur plusieurs serveurs. Vous pouvez si vous le souhaitez désactiver la synchronisation automatique sur votre smartphone ! Vous
éviterez ainsi des consommations d’énergie dues à la mise à jour fréquente des données.
Imprimantes
Ne multipliez pas les matériels : un appareil multifonction (imprimante + photocopieur + scanner) consomme moins que trois appareils indépendants. Privilégiez aussi les imprimantes qui permettent le remplacement indépendant de chaque couleur.
Imprimez seulement ce qui est utile et quand c’est nécessaire, même s’il peut être préférable d’imprimer certains documents dont la lecture à l’écran prend du temps.
Paramétrez l’imprimante : noir et blanc, brouillon, recto-verso, 2 pages par face...
Utilisez comme brouillon le papier imprimé sur une seule face.
Évitez d’imprimer des documents gourmands en encre (aplats
de couleur...). Et quand vous imprimez, fiez-vous aux labels suivants pour le papier : l’Écolabel Européen, l’Écolabel Nordique, l’Ange Bleu ou FSC. Pour les cartouches d’encre, privilégiez l’Écolabel Nordique et l’Ange Bleu.
Pensez-y dès la conception du document :
• Rendez-le facile et agréable à lire à l’écran (éviter les lignes comportant trop de caractères, espacez vos paragraphes...) : votre correspondant aura moins envie de l’imprimer.
• Si votre document est destiné à l’impression, évitez les aplats de couleur, très gourmands en encre.
e-commerce
Le e-commerce facilite la surconsommation et les retours de produits, trop fréquents, qui alourdissent le bilan en démultipliant les transports. Mieux vaut peser le pour et le contre avant de commander. De la même façon, un achat groupé est moins impactant qu’une multiplication de petits achats.
Pour l’emballage aussi, des solutions existent : laissez un commentaire sur le site du distributeur pour l’inciter à prêter plus d’attention à la question, réemployez les pochettes et boîtes en carton, par exemple pour expédier des objets dont vous ne vous servez plus et que vous avez vendus sur Internet. Et bien sûr, pensez au recyclage !
La garantie légale : qu’est-ce que c’est ?
Cette garantie de 2 ans est différente de la garantie dite « commerciale » proposée par le vendeur en supplément et qui n’est pas obligatoire.
Le vendeur professionnel doit réparer ou remplacer gratuitement si le produit :
• ne correspond pas à la publicité ou à la description faite par le vendeur ;
• est impropre à l’usage habituellement attendu d’un bien semblable ;
• présente un défaut de fabrication, une imperfection, un mauvais assemblage ;
• n’a pas été installé correctement par le vendeur ;
• est accompagné d’un manuel d’installation incomplet ou incompréhensible, ce qui empêche de monter l’appareil convenablement.
https://www.guidetopten.fr/ : pour vous aider à choisir votre matériel
Faire durer le matériel c’est possible

On peut faire durer nos équipements numériques pour diminuer leurs impacts : passer de 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de 50 % son bilan environnemental.
Équipez votre smartphone d’une coque, d’un verre trempé (qui protège l’écran de la casse) ou film protecteur (qui protège l’écran des rayures).
Maintenez votre appareil à jour, une remise à zéro des logiciels est parfois nécessaire. Au 26FK on peut vous aider.
Pensez au don, au troc ou à la vente d’occasion quand vous les remplacez et qu’ils sont encore en état de marche.
https://longuevieauxobjets.gouv.fr/
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-impacts-smartphone.pdf : les impacts du smartphone
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-impacts-smartphone.pdf : comment faire durer ses objets
https://www.repaircafe.org/fr/
https://www.repaircafe.org/fr/ : Trouver facilement votre professionnel de la réparation et du dépannage partout en France

-Ne conservez pas chez vous vos anciens ordinateurs et téléphones : ils représentent un précieux gisement de matériaux recyclables.
On estime que 54 à 113 millions de smartphones dorment dans nos placards.
Rapportez-les au 26FK. Vous pouvez aussi les déposer dans les bornes de collecte situées dans les grandes surfaces ou en déchèterie.
Explorer le numérique et réduire ses impacts : www.eco-communication.ademe.fr
Les acteurs engagés en évaluation des impacts environnementaux du numérique et en éco-
conception :
www.ecoinfo.cnrs.fr
https://negaoctet.org
https://greenspector.com/fr
www.greencodelab.org
https://alliancegreenit.org
www.greenit.fr
https://institutnr.org
www.monatelier-ecofrugal.fr
Des publications sur les impacts environnementaux du numérique et éco-gestes :
https://theshiftproject.org/article/climat-insoutenable-usage-video
wwww.greenit.fr/2019/10/22/12982
Sources :
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf
https://www.greenpeace.fr/